Le jurtiste et universitaire Yadh Ben Achour a dressé, lors d’un séminaire organisé ce jeudi 16 janvier par l’UGTT, un bilan mitigé de neuf ans après la révolution.
Pour lui, si la Tunisie est parvenue à concrétiser une liberté sur le plan politique et social, elle a échoué à répondre aux revendications et aspirations sociales et économiques.
En effet, selon Ben Achour, l’actuelle conjoncture en Tunisie correspond à une situation révolutionnaire permanente qui dure maintenant depuis neuf ans, marquée par des turbulences politiques et une effervescence populaire. « Si cette situation révolutionnaire se poursuit, une nouvelle révolution pourrait éclater », a-t-il mis en garde appelant toute la classe politique à œuvrer à mettre les programmes économiques nécessaires pour combattre la pauvreté et à réviser l’actuel régime politique.