Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, et du Transport par Intérim, René Trabelsi a fait savoir ce lundi 24 février que le département du Transport n’a reçu aucune réclamation concernant le traitement des bagages depuis le début du mois de février 2020, date d’entrée en service de la nouvelle société chargée de traiter les bagages à l’aéroport Tunis-Carthage.
« La société qui a pris en charge le traitement des bagages au sein de l’aéroport international Tunis-Carthage, depuis le 1er février 2020, relève du Groupe Tunisie Télécom (TT). Son capital est détenu à 85% par l’Etat et à 15% par des banques » a fait savoir, lundi,
Lors d’une visite effectuée à l’aéroport Tunis-Carthage, il a affirmé qu’il s’agit d’une société spécialisée dans le traitement des bagages, engagée en vue de mettre fin aux actes de vol et retards accusés dans la réception des bagages.
Trabelsi a également souligné que l’entrée en activité de cette société a permis d’accélérer et d’améliorer les services de chargement et de réception des bagages, indiquant que son choix a été négocié de gré à gré et que Tunisair demeure responsable des bagages des passagers, rapporte l’agence TAP.
De son côté, le PDG de Tunisair Elyès Mnakbi a déclaré que cette société assume, en vertu du contrat signé avec le transporteur national, la responsabilité des dégâts et des vols de bagages qui peuvent se produire, faisant savoir que Tunisair a la possibilité de résilier ce contrat en cas de manquements.
Lors d’une séance d’audition tenue ce lundi 17 février à l’Assemblée des Représentants du Peuple (Arp), le le PDG de Tunisair, Elyes Mnakbi a fait savoir que la compagnie nationale a fait appel à une société privée pour le traitement des bagages au sein de l’Aéroport International Tunis Carthage.
« Une société privée a pris en charge, depuis le 1er février 2020, le traitement des bagages au sein de l’Aéroport International Tunis Carthage, pour mettre fin aux actes de vol, accélérer et améliorer les services de chargement et de réception des bagages », a-t-il annoncé.