La Serbie a décidé de réintroduire le visas pour les citoyens de Tunisie et du Burundi.
Belgrade « change sa politique », se félicitait samedi dernier le Département fédéral de justice et police suisse (DFJP) sur Twitter. Elle exige des visas pour les citoyens du Burundi « dès aujourd’hui » et pour ceux de Tunisie à partir du 20 novembre, a-t-on affirmé.
Comment expliquer cette décision ? Pour l’ancien diplomate Taoufik Ouanes, cette nouvelle mesure intervient suite à des pressions de la part de l’Union européenne.
Intervenant au micro de Mosaïque FM, il a expliqué en effet que de nombreux Tunisiens choisissent la Serbie comme point de passage vers l’Europe à travers les Balkans, dans le cadre de la migration illicite.
« Même si la Serbie n’est pas membre de l’Union européenne, ni de l’espace Schengen, l’Europe a exercé une pression pour prendre cette nouvelle mesure », a-t-il expliqué.
Selon ses explications, il s’agit d’une décision souveraine, mais « les parties serbes auraient pu coordonner avec la Tunisie ».