Selon Hichem Meddeb, porte-parole officiel du ministère de l’Intérieur, ralliant ainsi l’idée du Premier ministre Béji Caïd Essebsi, «des partis politiques recourent à la violence sur la voie publique pour obtenir des acquis politiques», et ce, suite aux différents incidents qui se sont déroulés le week-end dernier.
Il a, également, indiqué que les six agents de la sûreté nationale blessés à Menzel Bourguiba «auraient été agressés par des « barbus », susceptibles d’appartenir à un courant islamiste intégriste, et qui avaient en leur possession des produits prohibés et incendiaires».
De leur côté, des partis politiques et des organisations de la société civile ont condamné ces mêmes actes de violence, appelant tous les Tunisiens à se montrer vigilant car la situation actuellement n’était pas pour servir les intérêts du pays donc du peuple.
Pour le Conseil national pour les libertés en Tunisie, l’agression perpétrée contre la mosquée de la Kasbah est une agression vile. Il considère «que le procès-verbal du procureur de la République n’a pas une base légale et constitue une infraction et une atteinte à la sacralité d’un lieu de culte» et met à l’index «le recours à la torture et aux traitements humiliants contre les citoyens arrêtés».
Cependant, certains partis, comme Ennahdha, le CPR et Al Majd, nient tout implication dans cette violence et rejettent les accusations du Premier ministre de transition. Il ne serait pas dans leur intérêt de voir les élections reportées à une date ultérieure au 23 octobre.