Revendeurs et vapoteurs adeptes de la cigarette électronique attendent, depuis longtemps, la normalisation du commerce de la cigarette électronique. Un appel qui s’est fait plus insistant lorsqu’il y a un mois et demi, la douane a décidé de lancer une campagne contre les revendeurs en saisissant leurs accessoires de cigarettes électroniques.
Hier, mardi 16 janvier 2018, une réunion s’est tenue, dans ce cadre entre le président de l’association de la cigarette électronique pour arrêter de fumer (ACEAF) Khaled Haddad et le directeur général de la Régie Nationale du Tabac et des Allumettes (RNTA), Sami Ben Jannet durant laquelle les deux responsables ont évoqué les difficultés rencontrées dans le secteur.
L’ACEAF a annoncé avoir présenté au directeur de la RNTA des propositions qui permettront de mettre fin aux difficultés rencontrées. De son côté, le directeur de la RNTA a exprimé sa volonté de résoudre la crise dans les plus brefs délais en attendant de se voir remettre un rapport détaillant la situation actuelle du marché du vapotage et sachant que la vente des produits de vape est soumise au monopole de la RNTA, ce qui a multiplié la vente hors du circuit légal.
Le 29 novembre dernier, la douane avait saisi, rappelons-le, les accessoires de cigarettes électroniques de revendeurs en leur sommant de fermer boutique en raison de l’absence de factures. Mais ces revendeurs se défendent en indiquant que les autorités ne veulent pas leur accorder d’autorisation pour vendre cigarettes électroniques et accessoires.
Revendeurs et vapoteurs ont même décidé de réagir en lançant une pétition adressée au ministre des Finances, au président de la commission de la concurrence et au directeur général du commerce extérieur, appelant à la normalisation du commerce de la cigarette électronique.
Depuis, beaucoup d’adeptes de la cigarette électronique, dans l’impossibilité de s’approvisionner, se sont remis à la cigarette classique !