La visite à Gaza d’une délégation tunisienne forte de six ministres emmenés par le chef de la diplomatie Rafik Abdessalem, a pris des allures de camouflet dès l’arrivée des Tunisiens en terre palestinienne.
Et pour cause, les Israéliens leur ont adressé un message de bienvenue pour le moins cynique en bombardant une école primaire tunisienne, ce samedi 17 novembre 2012.
Les ministres tunisiens étaient venus soutenir les Gazaouis suite aux incessantes agressions commises par Israël. Ils ont été accueillis avec des bombes qui leur étaient indirectement adressées !
Israël, doté d’un arsenal militaire sophistiqué n’est pas du genre à commettre une bavure. A défaut de pouvoir s’en prendre à des représentants d’un Etat, il s’en est pris à un symbole de cet Etat nous rappelant de quelle manière l’Etat hébreu avait impunément bombardé des camps palestiniens à Hammam Chott, le 1er octobre 1985.
Et malgré les efforts de Béji Caid Essebsi, à l’époque ministre des Affaires étrangères, qui s’était plaint à l’ONU, Israël n’avait pas été inquiétée le moins du monde.
Changement de décor pour ce 17 novembre 2012, avec un autre ministre des AE, en l’occurrence Rafik Abdessalem, qui se voit à son tour, confronté à Israël en vrai.
Bien qu’ayant eu lieu avant l’arrivée de la délégation tunisienne, ce bombardement a tout de même empêché les ministres tunisiens de se rendre à l’école tunisienne « Tounes ».