Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a tiré la sonnette d’alarme sur la rupture persistante du dialogue entre la centrale syndicale et le gouvernement.
Intervenant sur les ondes de Diwan FM, il a affirmé que « tous les canaux de concertation avec le pouvoir exécutif sont fermés depuis un certain temps », déplorant une situation « indigne de la Tunisie du XXIᵉ siècle ».
Un dialogue social à l’arrêt
Taboubi a rappelé que la Tunisie avait longtemps été citée en exemple pour son modèle de dialogue tripartite entre l’État, les syndicats et le patronat. « Aujourd’hui, ce modèle est en panne », a-t-il regretté, estimant que seul un dialogue ouvert et constructif peut garantir « un climat social apaisé et des résultats bénéfiques pour tous ».
Le dirigeant syndical a insisté sur la nécessité d’éviter toute escalade, affirmant : « Nous n’avons pas besoin de tensions. »
« Les travailleurs nous ont élus pour agir »
Interrogé sur la possibilité d’une grève nationale, Taboubi a précisé que « seules les structures internes de l’UGTT sont habilitées à en décider ».
Le secrétaire général a conclu sur un ton ferme : « Les gens nous ont élus pour améliorer leur situation sociale, pas pour rester les bras croisés. »
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