La Tunisie est l’un des rares pays où le nombre des docteurs et doctorants chômeurs est très élevé. C’est dans ce cadre que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Choura, a annoncé, mercredi 10 juin, que son département s’apprête à signer un accord avec l’Union tunisienne du commerce, de l’industrie et de l’artisanat (UTICA) et le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi, en vertu duquel quelque 1000 doctorants sans emploi seront recrutés dans des institutions privées d’enseignement supérieur.
Cité par l’agence TAP, il a dans ce sens recommandé que l’intégration de ces doctorants ne se limite pas aux établissements universitaires, mais qu’elle s’étend également à la fonction publique, à condition de l’adoption d’une loi organique qui protège leurs droits professionnels.
Auditionné par la commission parlementaire de la jeunesse, des affaires culturelles, de l’éducation et de la recherche scientifique, Choura a déclaré que « les quelques 6000 doctorants-chercheurs au chômage, constituent un capital humain composé de compétences nationales qui doit être valorisé ».
Il a affirmé l’adhésion du ministère de l’Enseignement supérieur à l’initiative législative du bloc démocratique, relative au soutien au recrutement des titulaires de diplômes universitaires en situation de chômage prolongée. Il a indiqué que cette initiative législative est actuellement soumise à l’examen de la commission parlementaire de la jeunesse, des affaires culturelles, de l’éducation et de la recherche scientifique.