« Les négociations sociales dans la fonction publique et les secteurs public et privé pourraient être avancées de deux mois, soit tenues à partir du mois de février », a déclaré hier, lundi 15 janvier 2018, Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Ce changement de date vise à améliorer le pouvoir d’achat des salariés.
Loi de finances et allocations sociales
Concernant la loi de finances, Taboubi a fait savoir que l’UGTT a appelé à l’ajustement du budget de l’Etat au titre de 2018 qui comporte des mesures de nature à affecter considérablement le pouvoir d’achat des catégories démunies.
Il a, à cet égard, appelé à l’augmentation des allocations accordées aux familles défavorisées, des pensions de retraite de 125 mille familles, du SMIG et de la masse salariale des travailleurs intellectuels et manuels, indiquant que la Tunisie figure parmi le groupe des pays à revenu intermédiaire inférieur et occupe la 102e place sur un total de 115 Etats.
Un SMIG de 866 dinars
Selon Taboubi, le salaire minimum ne doit pas être inférieur à 866 dinars vu taux d’inflation élevé, la détérioration du pouvoir d’achat, la dévalorisation du dinar tunisien de 21% par rapport à l’euro et de 7% par rapport au dollar, et le déficit commercial de 15 milliards de dinars.