La Commission de la lĂ©gislation gĂ©nĂ©rale Ă lâARP poursuit lâexamen de la rĂ©forme de lâarticle 96 du Code pĂ©nal. En jeu : clarifier les infractions liĂ©es au dĂ©tournement de fonds publics tout en protĂ©geant les agents publics de lâarbitraire.
La Commission de la lĂ©gislation gĂ©nĂ©rale de lâAssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a poursuivi, jeudi, lâexamen de plusieurs projets de loi, dont la proposition dâamendement de lâarticle 96 du Code pĂ©nal. Ce texte emblĂ©matique encadre les dĂ©lits de dĂ©tournement de fonds publics par les agents de lâadministration.
Deux propositions prĂ©sentĂ©es par des dĂ©putĂ©s ont Ă©tĂ© fusionnĂ©es en une version unifiĂ©e, Ă©laborĂ©e Ă la lumiĂšre des auditions menĂ©es auprĂšs dâacteurs du secteur judiciaire, notamment le Syndicat des magistrats tunisiens, lâOrdre des avocats, la Cour des comptes ainsi que le ministĂšre de la Justice.
Lâobjectif de cette rĂ©vision, selon les membres de la commission, est de trouver un Ă©quilibre entre la nĂ©cessaire protection des deniers publics et la garantie de la libertĂ© dâinitiative et dâinterprĂ©tation des responsables publics, souvent confrontĂ©s Ă des situations complexes dans lâexercice de leurs fonctions.
Une sĂ©ance dĂ©diĂ©e Ă lâexamen final et au vote de la version consolidĂ©e est prĂ©vue. La commission a Ă©galement dĂ©cidĂ© de consulter des spĂ©cialistes en droit pĂ©nal afin de sâassurer de la pertinence juridique et constitutionnelle du texte dans le contexte actuel.
