Ce vendredi, une marche de protestation se tiendra, à partir de 17h, devant la statue d’Ibn Khaldoun à l’avenue Habib Bourguiba, à l’invitation de plusieurs organisations nationales et de défense des droits de l’Homme.
Ce mouvement de protestation vient dénoncer les récentes violences sécuritaires qui ont eu lieu dans le quartier de Sidi Hassine Sijoumi, et demander à mettre fin au phénomène d’impunité qui encourage les agresseurs à poursuivre leurs agissements.
La semaine dernière, les internautes ont massivement partagé des vidéos documentant une violence inouïe contre un mineur qui a été violenté et déshabillé en pleine rue. Une scène qui a choqué plus d’un.
Dans ce contexte, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Mahdi Jelassi, et le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi avaient annoncé avoir décidé de porter plainte contre le ministre de l’Intérieur par intérim et Chef du gouvernement Hichem Mechichi.
Les échos de ces violences ont atteint des organisations mondiales, à l’instar du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH) qui, à travers son bureau en Tunisie, s’est dit profondément préoccupé par les allégations de graves violations des droits de l’Homme commis par les forces de sécurité.
L’organe onusien a confirmé avoir reçu, depuis le début de l’année, des informations circonstanciées relatives à plusieurs incidents graves impliquant des policiers.