L’UGTT « condamne fermement », dans un communiqué publié ce jeudi 20 août, la dispersion violente par la police, qualifiée de « provocante », de manifestations d’enseignants organisées hier, mercredi 19 août, à Sfax et Sidi Bouzid.
Les forces de l’ordre ont en effet fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des sit-in pacifiques qui se tenaient devant les délégations régionales des deux villes, alors que les manifestants demandaient l’annulation des retenues sur salaires décidées par le gouvernement à l’encontre des grévistes.
À Sidi Bouzid, le secrétaire général du bureau régional de l’enseignement de base Lazhar El Gharbi a même été agressé par la police, puis arrêté avant d’être relâché.
L’UGTT demande au ministère de l’Intérieur de « prendre des mesures légales » contre les auteurs de ces agressions et déclare son refus d’ « exploiter l’état d’urgence pour réprimer les manifestations et restreindre les libertés ».