Le trafic aérien des passagers en Tunisie a enregistré une progression notable de 9,4% au cours des 11 premiers mois de 2024 par rapport à la même période en 2023, selon les données publiées par l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports (OACA).
Ce sont ainsi 8.963.615 mouvements passagers qui ont été enregistrés à travers les aéroports tunisiens, une performance qui reflète la reprise continue du secteur aérien.
Chiffres clés
Aéroport international de Tunis-Carthage : +8,8 %, avec 6.677.847 mouvements passagers
Aéroport international de Djerba-Zarzis : +12,7%, avec 2.110.843 mouvements passagers
Aéroport international de Tozeur-Nefta : +97,9%, avec 28.133 mouvements passagers
Aéroport international de Tabarka-Aïn Draham : +7%, avec 2626 mouvements passagers
Aéroport international de Sfax-Thyna : -11,1%, avec 143.046 mouvements passagers
Pour les aéroports exploités par l’OACA et la société TAV Tunisie, une augmentation globale de 13% a été observée, atteignant 11.741.201 passagers.
Trafic commercial
Le trafic des avions commerciaux (atterrissages et décollages) a augmenté de 5%, totalisant 73.325 mouvements avions à fin novembre 2024 :
Tunis-Carthage : +4,8%, avec 54.015 mouvements avions
Djerba-Zarzis : +8,8%, avec 15.582 mouvements avions
Tozeur-Nefta : +43,5%, avec 409 mouvements avions
Tabarka-Aïn Draham : +7,5%, avec 173 mouvements avions
Sfax-Thyna : -7,73%, avec 3.142 mouvements avions
Trafic de survol
Les avions transitant par l’espace aérien tunisien ont également connu une hausse importante de 15,5%, atteignant 56.270 mouvements à fin novembre 2024.
Cette hausse globale traduit une reprise encourageante pour le transport aérien en Tunisie, bien que certaines infrastructures, comme l’aéroport de Sfax-Thyna, aient enregistré une baisse. L’augmentation spectaculaire à l’aéroport de Tozeur-Nefta reflète un regain d’activité dans certaines régions, témoignant des efforts pour revitaliser le secteur.
Avec ces résultats, le secteur aérien tunisien confirme son rôle clé dans la dynamique économique et touristique, tout en faisant face à des défis d’équilibre entre aéroports.