Tunisie Telecom a décidé de mettre fin aux zones blanches (à faible densité d’habitants) non couvertes par Internet et ce dans 15 gouvernorats.
Le 14 mars dernier, l’Etat lançait un appel d’offres concernant la couverture des zones blanches (à faible densité d’habitants) non connectées à Internet. Tunisie Telecom ayant été le seul opérateur à soumissionner à l’appel il ne restait plus qu’à officialiser l’accord.
Vendredi 17 novembre, Anouar Maarouf, ministre des Technologies de l’Information et de l’Economie numérique, et Fadhel Kraiem, PDG de Tunisie Telecom, ont paraphé cet accord qui prévoit de connecter au réseau très haut débit, 112 délégations dans 15 gouvernorats, et qui bénéficiera à 180.000 habitants, 164 écoles et 59 centres hospitaliers. L’opération sera menée en six phases.
Le débit de la connexion Internet sera de 4 mégabits par seconde pour l’utilisateur physique et de 6,5 mégabits pour les écoles et les centres hospitaliers de base, dans une première étape, et de 8 mégabits par seconde, dans une seconde étape.
Pour permettre de remédier à cette carence numérique et aider à impulser les activités dans les zones enclavées, grâce à la connexion au réseau Internet, l’Etat a alloué un budget de 50 millions de dinars.
Comme l’a indiqué Fadhel Kraiem, Tunisie Telecom en tant qu’opérateur public se devait d’étendre la couverture de son réseau sur toutes les régions du pays.
Ainsi, après avoir connecté les zones blanches situées dans les régions frontalières avec la Libye et l’Algérie (Remada, Dhehiba, Borj El-Khadhra, etc…), et ce grâce à la téléphonie rurale, WLL, et le service Mobirif prépayé, TT réitère son engagement à connecter tous les Tunisiens et à leur garantir l’accès aux facilités fournies par les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Dans sa stratégie de numériser la Tunisie l’Etat veut couvrir de toutes les zones blanches du pays à l’horizon 2020, selon le ministre Maarouf.