Amnesty International dénonce le retour de mesures répressives des forces de sécurité tunisiennes durant l’état d’urgence instauré sur le grand Tunis après l’attentat contre le bus de la garde présidentielle, le 24 novembre dernier.
Selon le communiqué publié par l’ONG, la descente de police du 27 novembre à La Goulette a bafoué au pied les droits civiques les plus élémentaires, en terrifiant des familles au milieu de la nuit et en procédant à des arrestations massives, de façon totalement arbitraire.
Les chiffres avancés par Amnesty International sont éloquents. Il y aurait eu 1880 raids et 155 arrestations à travers le pays, depuis la déclaration de l’état d’urgence.
S.B