La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rejeté, ce mardi après-midi, les demandes de libération déposées en faveur de quatre membres du syndicat de la Garde nationale, dont un cadre aujourd’hui à la retraite.
Les accusés sont poursuivis pour des faits graves, notamment trahison qualifiée, faux et usage de faux documents, ainsi que blanchiment d’argent. D’après le dossier judiciaire, ces charges reposent sur des soupçons d’appropriation illicite de fonds appartenant aux adhérents du syndicat.
À la demande des avocats de la défense, l’affaire a été renvoyée à l’audience du 27 juin 2025, afin de leur permettre de consulter les conclusions de la Commission des analyses financières, attendues comme un élément clé du dossier.