ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE | Les candidats à l’élection présidentielle ayant obtenu moins de 3% des voix au premier tour devront rembourser 39.642 dinars à l’État tunisien.
En effet, chacun des candidats à la présidentielle avait droit, au titre du financement public, à 79.284 dinars pour le premier tour (15 dinars pour 1 000 électeurs inscrits sur les listes, leur nombre total étant de 5.285.625). Mais seule une première tranche, 50% de la somme, soit 39.642 dinars, a été versée avant le premier tour, comme le prévoit l’article 74 de la loi électorale.
« La deuxième tranche ne sera pas versée aux candidats n’ayant pas dépassé les 3% », nous a indiqué Lassâad Ben Ahmed, le chargé des médias de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), ce lundi 24 novembre.
La deuxième tranche de financement public sera versée après la publication des résultats définitifs
La deuxième tranche sera elle versée une semaine après la publication des résultats définitifs aux candidats ayant obtenu plus de 3% des voix. Mais cette deuxième tranche ne sera accordée qu’ « à condition d’apporter la preuve de dépense de la première tranche au titre des dépenses électorales, ainsi que du dépôt de la comptabilité auprès du tribunal des comptes », indique l’article 74 de la loi électorale.
Selon Mourakiboun, seuls 5 candidats ont dépassé les 3% de voix. Les 22 restants, y compris les 5 qui se sont retirés de la course à la présidentielle, vont donc devoir rembourser 39.642 dinars.
Pour le second tour, les deux candidats – Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki – recevront chacun un financement public de 52.838 dinars.