Lors d’une séance plénière tenue, ce vendredi 28 juillet à Assemblée des Représentants du Peuple, le ministre de l’Economie et de la planification Samir Saïed a indiqué que l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI) demeure important.
Selon son analyse, si la Tunisie n’arrive pas aboutir à un accord avec le FMI ou de recourir à une autre alternative, la notation souveraine du pays sera faible, soulignant que la Tunisie ne peut pas recourir au marché international pour s’endetter, et que cet accord avec le FMI est une nécessité pour disposer des moyens permettant l’exécution du plan de développement.
Le ministre a laissé entendre que le gouvernement avait élaboré des propositions et souhaite parvenir à un accord avec le FMI dans les plus brefs délais, rappelant que l’équipe gouvernementale a entamé l’exécution des réformes selon une approche qui tient en compte les catégories à revenu limité
Au sujet de l’adhésion au groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), le ministre a indiqué que le volume de l’économie tunisienne ne permet pas de le rejoindre, ajoutant que le volume de nos échanges avec ces pays est relativement modeste, et mettant en exergue le fait que la position géographique de la Tunisie nécessite d’avoir des relations distinguées avec l’Europe, l’UE et l’Afrique.
Il est à rappeler que le gouvernement négocie depuis plusieurs mois un accord de crédit avec le FMI d’un montant de 1,9 milliard de dollars, en contrepartie de la réalisation de plusieurs réformes qui ont été approuvées par le Fond depuis fin 2022.