La réunion de la Commission des finances au Parlement, entamée ce lundi 1er septembre 2025, s’est achevée, hier, en milieu de journée dans un climat tendu. Et ce, malgré le fait que la session parlementaire n’ait pas encore officiellement démarré, rapporte Mosaïque FM.
Le vice-président de la Commission, Issam Chouchane, a dénoncé ce qu’il qualifie de « violation de la loi » par le ministère des Finances. En cause : l’absence de transmission aux députés des hypothèses et orientations générales nécessaires à la préparation du projet de loi de finances pour 2026.
Face à cette situation, les membres de la Commission ont exigé la tenue d’une réunion urgente du Bureau de l’Assemblée ainsi que l’envoi d’une correspondance officielle au ministère des Finances afin d’obtenir les clarifications requises.
Chouchane a par ailleurs précisé que « les députés ont décidé de ne pas entamer l’examen du budget 2026 tant qu’une rencontre avec la ministre des Finances n’aura pas eu lieu », invoquant la nécessité de préserver les principes de l’État de droit et des institutions.
La loi de finances, adoptée chaque année par le Parlement, constitue un outil central de planification économique et budgétaire. Elle définit les recettes et les dépenses de l’État pour l’année à venir, fixe les grandes priorités de la politique économique et sociale, et doit respecter des délais légaux stricts pour garantir la transparence et la prévisibilité des finances publiques.
Les retards ou manquements dans la transmission des hypothèses budgétaires compromettent non seulement l’examen parlementaire, mais risquent également d’affaiblir la confiance des acteurs économiques et sociaux.