MAJ 8 avril : Selon un sécuritaire haut placé de l’armée, nous avons appris hier que l’attaque a été faite par RPG. Après vérification sur les lieux du drame, il s’est avéré qu’un premier véhicule de l’armée a explosé à cause d’une mine, ce qui a causé la mort de deux militaires. Les trois autres ont été tués par balles.
Une deuxième mine a été découverte ce mercredi, au coeur du mont Mghila où l’attaque terroriste a eu lieu. Selon l’un des frères des militaires joint par téléphone hier, le nombre de terroristes s’élevait à une trentaine de personnes ; cependant, d’après notre source militaire, il ne dépasserait pas les dix membres.
Hier, mardi 7 avril, vers 11h30, trois véhicules de l’armée ont été attaqués par une trentaine des hommes armés, , dans la localité de Ain Jafel, de la ville de Jelma faisant au total cinq morts et douze blessés dans un bilan rapporté par notre correspondant Mohamed Kachroudi, confirmé par le ministère de la Défense ce matin du mercredi 8 avril.
Quatre militaires ont été blessés par des tirs de balles. Quant aux décédés, ils ont été transférés ailleurs qu’à l’hôpital, probablement à Tunis ou à la caserne à Kasserine.
L’adjudant-chef Belgacem Ali Abdouli, de la localité El Fayadh à Sidi Bouzid
Le caporal Fethi Ouanassi, de la localité de Bou Aoun à Sidi Bouzid
Le sergent-chef Abdelbaki Ajili, de Kalaât Senan au Kef
Le sergent Akram Ben Saleh, de Tebourba à la Manouba
Le sergent Bilel Jefaflia, de Rouhia à Siliana
L’attaque du convoi militaire, qui se dirigeait vers la caserne du mont Mghila pour assurer la relève, survient une semaine après la mort de Lokman Abou Sakhr, le chef de Katiba Oqba Ibn Nafaa, retranchée dans les monts de Kasserine.
Depuis 2011, plusieurs attaques terroristes de cette katiba ont été exécutés contre les militaires, les agents de la Garde nationale et les forces de l’ordre.
