Le spécialiste en embryologie, Dr Hatem Ghazal, (ayant soulevé la question de la manipulation des choix de l’orientation universitaire au Kef) a affirmé que l’élève Mohamed Abidi a finalement été orienté vers la Faculté de médecine de Monastir, après une vague de solidarité suscitée par son affectation initiale à la Faculté des lettres de Kairouan, en dépit de son excellence au baccalauréat.
Dr Ghazal a également indiqué que l’orientation des autres élèves concernés a été rectifiée, à la suite de la découverte d’un soupçon de piratage du système d’orientation universitaire.
Par ailleurs, le ministère public a ordonné l’ouverture d’enquêtes sur les signalements reçus, et le dossier a été confié à la cinquième brigade centrale chargée des crimes informatiques à El Aouina.
De son côté, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’était engagé à ouvrir une enquête administrative approfondie pour faire toute la lumière sur les manipulations et les intrusions ayant visé la plateforme d’orientation universitaire.
Un élan de solidarité nationale
Le cas de Mohamed Abidi a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux, où le jeune homme a publié un message de gratitude à l’égard de tous ceux qui ont soutenu sa cause : citoyens, médias, et responsables. « Ce droit, je ne l’ai pas perdu parce que je l’ai demandé », a-t-il écrit, ému, saluant l’élan de solidarité nationale.
Cet incident soulève des questions fondamentales sur la sécurisation des plateformes numériques publiques, en particulier lors de procédures aussi sensibles que l’orientation universitaire. La confiance dans le système repose sur la garantie que les choix des élèves ne puissent être altérés, que ce soit par négligence, erreur ou acte malveillant.
Lire aussi : Tunisie – Orientation universitaire : Un scandale entache le processus au Kef