La Cour de cassation a entériné la décision de la chambre d’accusation ordonnant le renvoi du journaliste Mohamed Boughalleb devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Il sera jugé pour des faits en lien avec le décret n° 54.
L’affaire remonte à une plainte déposée par une professeure universitaire contre Boughalleb, après la publication d’un message sur les réseaux sociaux. À la suite de cette plainte, le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis avait ordonné son placement en détention.
Le dossier avait ensuite été transmis à la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis, qui avait confirmé le renvoi de Boughalleb devant la chambre criminelle, considérant que la plaignante était une fonctionnaire publique. Le journaliste avait alors formé un pourvoi en cassation contre cette décision.
Dans un arrêt rendu ce mardi, la Cour de cassation a rejeté son recours, confirmant ainsi la procédure engagée contre lui.