Mauvaise nouvelle pour Kais Saied et sa Cheffe du gouvernement Najla Bouden ! Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a remis sur le tapis la question des négociations sociales portant sur l’augmentation des salaires dans le secteur public.
Un sujet dont le président de la République, Kais Saied et la Cheffe du gouvernement, Najla Bouden, n’ont pas envie d’aborder, notamment en cette période difficile pour les finances publiques.
Lors d’un rassemblement dédié, aujourd’hui au secteur du transport et orgaisé au palais des Congrès, Taboubi a appelé le gouvernement à entamer les négociations sociales sur l’augmentation des salaires dans le secteur public et la fonction publique au titre des années 2021-2022 et 2023.
Le chef de l’UGTT a souligné que cette revendication se justifie par la détérioration du pouvoir d’achat des fonctionnaires et l’augmentation des prix, en plus du taux élevé du chômage enregistré dans le pays qui a atteint environ 20%.
Au cours de ce même rassemblement, il a épinglé, le document gouvernemental portant sur les réformes économiques et sociales et s’est opposé à toute réforme pouvant porter atteinte au pouvoir d’achat et aux droits des Tunisiens.
« Il n’y aura pas de réformes douloureuses contre les citoyens, nous sommes pour la rectification et la résolution de certains problèmes, mais le peuple ne va pas payer le prix des mauvaises politiques », a-t-il expliqué.
« L’UGTT n’est pas responsable de la dégradation des conditions sociales dans le pays. C’est le gouvernement qui en est responsable », a-t-il souligné.
Dernièrement lors d’un entretien avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden, Taboubi s’est dit ouvert à toutes les réformes justes et équitables.