L’ambassadeur de l’UE en Tunisie, Patrice Bergamini, a déclaré ce mercredi 6 décembre, avoir fait l’impossible, en vain, pour que la Tunisie ne figure pas sur une liste noire de 17 pays considérés comme des paradis fiscaux.
Selon lui, une meilleure coordination entre les autorités tunisiennes et les services de l’UE aurait pu empêcher de mettre la Tunisie sur cette liste.
Le diplomate européen, cité par l’agence TAP, a assuré que les choses vont changer, à condition que la Tunisie fournisse des éléments de réponse sur deux points précis: la transparence fiscale et l’équité fiscale. Il a indiqué avoir « un plan de sortie de crise ».
Un entretien aura lieu prochainement avec le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, puis une réunion se tiendra avec les 28 ambassadeurs des pays de l’UE accrédités en Tunisie, avant de rencontrer le ministre tunisien des Finances, Ridha Chalghoum.
A noter que le président de la République, Beji Caid Essebsi et le chef du gouvernement, Youssef Chahed, se sont concertés ce mercredi 6 décembre quant à la manière de réagir à cette nouvelle donne.
L’engagement en faveur des standards internationaux de la transparence fiscale, et les préparatifs du gouvernement en vue de trouver des solutions rapides à certains problèmes en suspens avec les services techniques de l’Union européenne, ont été notamment abordés.
Notons que la liste comporte : les Samoa, les Samoa américaines, l’île de Guam, Bahreïn, Grenade, la Corée du Sud, Macau, les Iles Marshall, la Mongolie, la Namibie, les Palaos, Sainte-Lucie, Trinité-et-Tobago, la Tunisie, les Emirats arabes unis, le Panama et la Barbade.