Pour l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), la situation économique va de mal en pis en Tunisie, alors que le gouvernement peine à trouver les solutions adéquates.
Tayeb Bayahi président dudit institut estime que l’année 2022 va devenir « noire pour l’économie », dans la mesure où plusieurs moyennes entreprises sont menacés de faillite.
Il appelle, sur les ondes de Shems FM, le gouvernement et bien particulièrement le ministère des Finances à adopter les mesures nécessaires pour sauver l’économie et le tissu des entreprises.
« Le rôle du ministère des Finances est d’encourager l’investissement à travers l’activation des mesures susceptibles d’encourager l’investisseur à prendre l’initiative ».
Le responsable fait état par ailleurs de son mécontentement envers la non-activation des mesures annoncées par le gouvernement, dans leur intégralité, qualfiiant les 42 mesures précédemment annoncées de « poisson d’avril ».
Le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Saied avait annoncé le 1er avril 2022, lors d’une conférence de presse des « mesures urgentes » pour relancer l’économie nationale, regagner progressivement la confiance des acteurs économiques, et protéger le tissu institutionnel.
Ces mesures sont basées sur quatre principaux axes, dont le renforcement de la liquidité, la facilité de l’accès des entreprises au financement, la redynamisation des investissements et l’amélioration du cadre légal et réglementaire du climat d’affaires outre la simplification des procédures de promotion des exportations.