Au 15 août 2025, les barrages tunisiens contenaient environ 754,4 millions de mètres cubes d’eau, soit 31,9 % de leur capacité. Ce niveau dépasse de 32 % celui enregistré à la même période en 2024, qui était de 571,5 millions de m³. Il reste cependant inférieur à la moyenne des trois dernières années, estimée à 691,5 millions de m³.
La répartition des réserves est très inégale. Le Nord concentre 92,1 % de l’eau stockée, le Centre 6,1 % et le Sud seulement 1,8 %. Parmi les principaux barrages, Sidi Salem affiche un taux de remplissage de 27,4 %, tandis que Sidi El Barrak atteint 47,2 %.
Depuis le début de la saison, les apports en eau ont atteint 977,1 millions de mètres cubes. Cela représente une hausse de 49,4 % par rapport à 2024 (654,3 millions de m³). Malgré cela, le volume reste inférieur de 45,6 % à la moyenne sur la période, qui est de 1 795,3 millions de m³. La majorité des apports se situe dans le Nord (90,7 %), suivie du Centre (6,9 %) et du Sud (2,4 %).
La situation montre que le stress hydrique persiste en Tunisie. La sécheresse et la baisse des précipitations compliquent l’approvisionnement en eau. Les experts recommandent de mieux gérer les ressources, d’optimiser l’irrigation, de développer le dessalement et de recycler les eaux usées.
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