Sur sa page Facebook, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a annoncé que les journalistes de la télévision nationale sont entrés en sit-in ouvert au siège de l’établissement.
Selon le communiqué du syndicat, cette décision intervient pour défendre l’impartialité de l’institution de la télévision et pour dénoncer l’atteinte au droit du syndicalisme.
On indique également que cette forme de protestation fait état suite à l’absence de dialogue avec le ministre des Affaires sociales en charge du dossier des médias et avec la chargée de diriger la télévision nationale.
Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) avait décidé, d’observer, le 11 mars dernier, un mouvement de protestation, devant le siège de l’établissement et de porter le brassard rouge pour dénoncer une « dérive éditoriale ».
Il a été également convenu d’adopter « le principe de la grève générale » et de charger le bureau exécutif de coordonner avec le syndicat de base de la télévision nationale sur le timing et les modalités de la grève.
Selon la motion professionnelle publiée à l’issue de la réunion, ce mouvement contestataire survient sur fond des tentatives de la chargée de gestion de l’établissement de « détourner la ligne éditoriale de l’établissement, de museler le droit syndical, de dissuader les journalistes et les photojournalistes et d’exclure délibérément les voix s’opposant à sa politique interne ».