Les partis du Courant démocratique, Al-Jomhouri, Ettakatol et Afek Tounes ont publié une déclaration commune, indiquant que l’arrêté présidentiel émis hier suspend la Constitution et ouvre la voie à une dictature.
Les partis précités ont considéré le décret présidentiel comme une violation de la légitimité et un coup d’État contre la Constitution que le président de la république avait juré de protéger, ce qui va pousser le pays vers l’inconnu
Et d’exprimer leur refus de l’exploitation par le Président de la République des mesures exceptionnelles pour tromper les Tunisiens et imposer ses options politiques individuelles comme un fait accompli, au détriment des vraies priorités.
Les quatre partis ont assuré qu’ils coordonnent avec le reste des partis démocratiques et des organisations nationales pour former un front politique civil qui fera face à ce « coup d’État » contre la constitution et répondra aux attentes légitimes des Tunisiens.
L’Union Populaire Républicaine, Harak Tounes Al Irada, le Parti de la Volonté Populaire et le Mouvement Wafa, ont également annoncé la formation du « Front Démocratique » dans l’objectif est de « faire face au putsch de Kais Saied ».
On explique, dans un communiqué publié hier mercredi 22 septembre 2021 que ce front vise à « défendre la volonté et les intérêts suprêmes du peuple tunisien, les libertés publiques, la Constitution et l’État de droit, et à faire face à la menace imminente pour le pays et l’unité nationale, principalement représentée par Kais Saied ».