L’Institut tunisien d’études stratégiques (ITES) a révélé ce jeudi que le deuxième obstacle majeur à la relance économique en Tunisie est la concurrence inégale à laquelle sont confrontées les entreprises structurées par leurs homologues non-formelles.
Selon l’étude présentée par l’ITES, et réalisée par la Banque Mondiale, l’économie parallèle en Tunisie attire 41,5% de la population active, soit 1 453 620 citoyens dont 87,6% sont des hommes.
Ce secteur informel attire également 53,7% de la majorité des hommes tunisiens, contre 21,5% des femmes actives.
Environ 55% des personnes travaillant dans le secteur parallèle n’ont pas poursuivi leurs études au delà de l’école primaire, contre 25% du secteur formel.
Les « gros » paiements en liquide bientôt limités
Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Marouene Abbassi, avait annoncé en décembre qu’un système de blocage de l’économie parallèle va entrer en vigueur à partir de juin 2019.
Il s’agit de la limitation des paiements en espèces comme le prévoit d’ailleurs la loi de finances de 2019.
Parmi les nouvelles dispositions, celles portant sur l’impossibilité d’acheter un immobilier ou d’un véhicule d’une valeur supérieure à 5 mille dinars en liquide avec l’obligation de présenter les fiches d’un compte bancaire ou postal.