Le ministère de l’Agriculture annonce un taux de remplissage des barrages de 20,7%, l’ONAGRI, quant Ă elle annonce un taux de 20,5%.
La situation hydrique en Tunisie ne s’est pas amĂ©liorĂ©e et continue de s’aggraver malgrĂ© les dernières prĂ©cipitations, si l’on en croit les donnĂ©es de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI). Au 4 novembre 2024, le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint un nouveau niveau alarmant. Il passe de 23,1% au 12 septembre 2024 Ă 20,5% au 4 novembre.
Autant dire que les dernières pluies n’ont eu aucun effet sur le taux de remplissage des principaux barrages, qui oscille actuellement entre 7% et 43%.
Les réserves d’eau dans les barrages tunisiens sont en baisse de 116 millions de m3 (-61,05%) par rapport à la moyenne saisonnière de la période. Elles sont en diminution de 147,95 millions de m3 (-23,47%) par rapport à la moyenne des trois dernières années, se situant à 482,21 millions de m3 contre 630,17 millions de m3 la moyenne des trois dernières années.
Toutefois, lors de la confĂ©rence nationale pĂ©riodique tenue ce mardi 5 novembre 2024, le directeur gĂ©nĂ©ral de l’ingĂ©nierie rurale au ministère de l’Agriculture, Abdelhamid Mnajeh, a prĂ©sentĂ© la situation actuelle des ressources en eau.
Il a dĂ©clarĂ© que les apports en eau dans les barrages depuis le 1er septembre s’Ă©lèvent Ă 72 millions de mètres cubes, soit environ 42% de la moyenne des apports estimĂ©e Ă 171 millions de mètres cubes.
Actuellement, le total des apports dans les barrages est estimĂ© Ă environ 500 millions de mètres cubes, reprĂ©sentant un taux de remplissage de 20,7%, une situation similaire Ă celle de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente pour la mĂŞme pĂ©riode.
Il a ajouté que cet automne a été marqué par des précipitations dans toutes les régions du pays, avec des quantités variables, ce qui a eu un effet positif sur les nappes phréatiques, notamment dans le sud-ouest.
Les barrages du nord ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de la plus grande part des prĂ©cipitations avec un stock de 441 millions de mètres cubes, suivis par ceux du centre avec 41 millions de mètres cubes, tandis que les apports dans la rĂ©gion du Cap Bon n’ont pas dĂ©passĂ© trois millions de mètres cubes.
A méditer !
