Chaleur record, précipitations timides et pauvreté en eau… La Tunisie fait face à un problème qui menace les futures générations.
L’experte en ressources hydriques, Rawdha Guefraj, a confirmé que les ressources en eau disponibles en Tunisie ne sont actuellement pas suffisantes pour l’irrigation agricole.
« Malgré la mise en garde constante du danger de persister à créer des zones irriguées publiques qui exploitent les eaux de surface, l’État continue de prendre cette voie qui a endommagé le système d’eau en Tunisie », a-t-elle regretté.
Guefraj a appelé l’État à s’orienter davantage vers des cultures moins consommatrices d’eau, et a suggéré d’importer des produits comme les pommes de terre, les poivrons et les tomates, d’autant plus que l’eau disponible n’est pas suffisante pour irriguer ce type de cultures.
Sur le même sujet, le directeur général des barrages, Fayez Msallem, a confirmé à l’agence TAP que jusqu’au 6 septembre, les barrages ne contenait que 750 millions de mètres cubes, ce qui représente 32,4% de leur capacité, précisant que le pays souffre de sécheresse depuis deux ans, en plus de la canicule qui induit un pic de consommation.