Le parti destourien libre a condamné, dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 19 février 2024, ce qu’il a qualifié de « restriction arbitraire » de ses mouvements sur le terrain et de « répression systématique » de ses manifestations de solidarité et de protestation, exigeant la libération de sa présidente, Abir Moussi, détenue depuis le 3 octobre dernier.
Ce communiqué fait suite à l’interdiction de la marche que le parti avait prévu d’organiser hier, dimanche 18 février 2024, comme il l’avait confirmé.
Dans ce contexte, le parti destourien libre a annoncé qu’il adressera une réclamation officielle à la présidence du gouvernement chargée de suivre le travail des partis, exigeant « la cessation des restrictions sur le travail du parti, le respect des dispositions de la Constitution en vigueur actuellement, et des accords internationaux garantissant les libertés publiques et les droits de l’homme », selon le texte du communiqué.
Suite à cela, le parti a menacé de saisir le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en déposant une plainte à cet effet.
Le parti a également exprimé son rejet de la « politique à deux poids, deux mesures », condamnant « la violation du principe d’égalité entre les citoyens en permettant à certains courants politiques et groupes de manifester librement, tandis que le parti est empêché d’exercer ses activités malgré le respect de toutes les procédures légales », selon le communiqué.