Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé à la libération du dirigeant du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri, et de l’ancien conseiller en sécurité, Fathi Baldi.
Elle a également indiqué qu’ils doivent passer par un procès garantissant leurs droits, soulignant la nécessité pour la Tunisie de réformer son système judiciaire et sécuritaire.
« Au cours de la dernière décennie, la Tunisie a fait d’énormes progrès dans la promotion et la réalisation des droits de l’Homme, ce qui rend d’autant plus vital que des efforts soient faits pour préserver ces acquis.
À cette fin, nous exhortons les autorités tunisiennes à poursuivre leur dialogue avec le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies et d’autres mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies afin de garantir que les réformes des secteurs de la sécurité et de la justice qui sont nécessaires soient pleinement conformes aux obligations internationales de la Tunisie en matière de droits de l’homme. », peut-on lire dans le communiqué.