Ce qui est apparu comme un bras de fer entre le gouvernement provisoire et la commission Ă©lectorale sur la date de l’Ă©lection de l’AssemblĂ©e constituante, entre maintenir la date pour le 24 juillet ou la reporter pour le 16 octobre, semble trouver une issue. Plus exactement une « porte » que le gouvernement de BĂ©ji CaĂŻd Essebsi affirme vouloir  » laisser ouverte aux nĂ©gociations et Ă la concertation, en vue de favoriser la rĂ©ussite du plus important rendez-vous Ă©lectoral depuis l’indĂ©pendance de la Tunisie et l’instauration des fondements de la dĂ©mocratie et du pluralisme dans le pays », rapporte la Tap.
Selon la mĂŞme source, le gouvernement provisoire est « aujourd’hui soucieux de trouver un consensus entre la haute instance pour la rĂ©alisation des objectifs de la rĂ©volution, la rĂ©forme politique et la transition dĂ©mocratique; l’instance supĂ©rieure indĂ©pendante pour les Ă©lections et les diffĂ©rentes forces politiques, pour fixer la date des Ă©lections de la constituante ».
Cette flexibilité du gouvernement a été annoncée après les rencontres des leaders du G8, auxquelles la Tunisie était invitée et lors desquelles elle s’est vue promise avec l’Égypte une aide de près de 40 milliards de dollars.
Il faut rappeler Ă©galement qu’un report de la date de l’Ă©lection de l’AssemblĂ©e constituante serait bĂ©nĂ©fique pour les partis qui ne sont pas prĂŞts, et moins avantageux pour ceux qui sont Ă la pointe de leurs prĂ©parations, comme Ennahdha.