La dévaluation du dinar, est l’un des principaux facteurs responsables de la pénurie des médicaments et de déséquilibre financier de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT) , outre entre autres, le déficit des caisses sociales (CNAM et CNSS) qui empêche les remboursements desquels dépend la PCT, selon l’Observatoire Tunisien de l’Economie.
Dans une note publiée mercredi, intitulée, « La pénurie de médicaments est une crise aggravée par la dévaluation du dinar et la dépendance du secteur pharmaceutique tunisien aux importations », l’ OTE a souligné que la dévaluation du dinar a fait augmenter le montant que la PCT doit payer pour acheter les mêmes médicaments à l’étranger alors qu’elle continue de les vendre aux mêmes prix qu’avant, pour garantir l’accessibilité financière aux médicaments.
En effet, près de 46% des besoins nationaux en médicaments sont couverts par les importations, ce qui accroît le coût de cette dévaluation.
La dévaluation du dinar a donc causé une perte de 62% sur le résultat net de la PCT de l’année 2018 par rapport à l’année 2017, passant de 144,8 millions de dinars à -234,6 millions de dinars.