Recevant hier mercredi 14 février le chef du gouvernement, le président de la République est revenu sur plusieurs dossiers, dont notamment les formes précaires d’emploi.
En effet, Kais Saied a pointé du doigt la sous-traitance à laquelle recourent plusieurs établissements privés et publics. A cet effet, il a appelé à mettre fin à la sous-traitance, qu’il a qualifiée « d’esclavage masqué » et à trouver une solution rapide aux ouvriers de chantiers pour qu’ils sortent de la précarité.
La sous-traitance renvoie à une pratique dans laquelle une entreprise ou un établissement public confie une partie de ses activités ou de ses tâches à une autre partie externe, appelée sous-traitant. Cela est le cas pour les municipalités qui engagent des sous-traitants pour ramasser les ordures, par exemple.
D’autre part, le locataire de Carthage a évoqué la question des projets de l’Etat dans plusieurs régions. Pour lui, ces projets font face à des problèmes de blocage en raison de complications administratives ou de « pressions exercées par des lobbies qui voient en ces projets une menace pour leurs intérêts particuliers ».
Evoquant également des questions d’ordre diplomatique, le chef de l’Etat a rappelé que la Tunisie œuvre « pour que l’Afrique soit aux Africains » et ce, afin que soit mis un terme à la souffrance des peuples du continent ».