Le doyen des avocats et président de l’Union tunisienne des professions libérales, Hatem Meziou, a exprimé ce mardi son « refus du ciblage des professions libérales par les médias et les réseaux sociaux ».
Lors d’une intervention sur les ondes de Jawhara FM, Meziou a précisé que « les professions libérales, telles que la médecine, l’avocature, la comptabilité, et autres, jouent un rôle social important », soulignant que « des réformes concernant ces professions ont été proposées, notamment en matière de fiscalité ».
Il a également signalé que « le Conseil des députés n’a pas invité l’Ordre des avocats à discuter de la loi de finances cette année ».
Meziou a indiqué que ces professions avaient été accusées d’évasion fiscale, appelant à ne pas porter atteinte à ces secteurs essentiels qui représentent une part importante de l’élite du pays.
La majoration des honoraires des médecins en Tunisie a suscité de vives critiques au sein de la population, alimentées par des inquiétudes sur l’accessibilité des soins.
Alors que certains estiment que cette augmentation est nécessaire pour garantir une meilleure qualité de service et compenser la hausse des coûts liés à l’exercice de la médecine, d’autres dénoncent une mesure qui pourrait exclure les patients les plus vulnérables, notamment ceux issus des classes sociales modestes et moyennes.