Les enseignants suppléants ont organisé, ce jeudi 14 avril 2022, une journée de colère dans toutes les délégations de la République, exigeant le règlement de leurs situations.
Wissem Souid, enseignant suppléant, a déclaré au micro de Diwan fm que le ministère de l’Éducation poursuit une politique de procrastination à l’égard de leurs revendications qui consistent à inclure les enseignants après 2016 dans la base de données du ministère et à régler la situation de tous les enseignants que ce soit pour le volet financier que la couverture sociale.
Notons que les enseignants suppléants boycottent les cours pour la troisième semaine consécutive.
Le mois dernier, les coordinations régionales des enseignants suppléants avaient décidé de lancer des mouvements de protestation pour exiger le règlement de leurs situations et le versement de leurs salaires, bloqués depuis l’année dernière.
Le coordinateur régional des enseignants suppléants de Béja, Mohamed Koumani, avait déclaré à l’agence TAP, que les mouvements de protestation seront organisés dans un premier temps au niveau des régions avant de convenir d’une nouvelle escalade au niveau national.
Koumani avait appelé le gouvernement à respecter ses engagements et à résoudre ce problème, qui n’a pas été radicalement résolu depuis 14 ans, appelant à recruter les enseignants par lots et à régler le statut de tous les professeurs se trouvant dans la base de données.
Il avait estimé que l’accord entre le ministère de l’Éducation nationale et le Syndicat de l’enseignement secondaire depuis 2019, visant à recruter un millier d’enseignants chaque année, est insuffisant compte tenu du nombre important de matières.