Les autorités semblent se lancer dans une guerre contre la corruption en milieu syndical. Il y a quelques mois, plusieurs arrestations ont eu lieu ciblant des leaders des syndicats sécuritaires.
Hier mardi 31 janvier, le ministère public au Tribunal de première instance de Gabès, a ordonné de détenir pour 48 heures renouvelables, le secrétaire général du syndicat de base de Gabès appartenant au Syndicat national des forces de sécurité intérieure. Selon Mosaïque FM, cette décision a été prise pour soupçons de détournement de fonds publics.
En décembre dernier, le Front national des syndicats de sécurité a observé un sit-in devant le ministère de l’Intérieur, « pour défendre son droit constitutionnel à revendiquer les droits sociaux et syndicaux ».
Le front, composé de sept syndicats, a dénoncé, dans un communiqué, « la politique menée par le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, à l’encontre des syndicalistes, les ciblant par des décisions de licenciement, de suspension de travail, de mutation arbitraire et de fabrication d’accusations pour un certain nombre d’entre eux, provoquant leur emprisonnement en raison de leur activité syndicale ».