La presse écrite fait partie des secteurs qui sortiront du confinement dès ce lundi 4 mai 2020. Dans cette optique, le Syndicat général de l’information affilié à l’UGTT a appelé les entreprises de la presse écrite à reprendre le travail.
Cette reprise qui doit avoir lieu le lundi 4 mai 2020 après l’annonce du gouvernement du déconfinement orienté, doit prendre en considération les mesures sanitaires et de sécurité de travail afin de garantir les conditions optimales du travail aux employés qui assureront l’édition des journaux.
Le Syndicat général de l’information insiste ainsi auprès des entreprises de presse à veiller au contrôle de l’application des mesures de sécurité.
La crise sanitaire liée au coronavirus a eu un impact négatif sur les entreprises de presse, fortement lésées du fait de la suspension de la publication et de la distribution des éditions papier.
Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi avait déjà évoqué, le 14 avril dernier, les difficultés rencontrées par le secteur et appelé à « la nécessité de prendre des décisions urgentes pour soutenir la presse écrite et instituer des lois dans ce sens ».
L’examen de tous les projets de loi qui seront soumis à l’ARP dans ce contexte sera accéléré avait-il dit et notamment celui portant création de l’Agence nationale pour la gestion de la publicité publique et des abonnements qui garantit une partie des recettes publicitaires en faveur de la presse écrite.
Rappelons dans ce sens qu’une structure publique pour la distribution de la publicité et des abonnements publics aux différents journaux a été évoquée depuis 2017. Placée sous la tutelle de la Présidence du gouvernement, elle doit avoir la charge de rationaliser la distribution de la publicité publique et des abonnements publics des périodiques papier et électroniques sur la base du respect de l’éthique de la profession et des lois du travail.
