Ce que vient d’annoncer MosaĂŻque FM : le ministère public du Tribunal de première instance de Tunis aurait Ă©mis cinq mandats de dĂ©pĂ´t contre des « crĂ©ateurs de contenu » et une « instagrameuse ».
Ces personnalitĂ©s des rĂ©seaux sociaux seraient poursuivies pour des accusations liĂ©es Ă des comportements obscènes et harcèlement d’autrui sur les rĂ©seaux sociaux, ainsi que d’autres accusations d’ordre moral.
Cette action judiciaire interviendrait au lendemain d’un communiquĂ© du ministère de la Justice concernant la lutte contre les contenus jugĂ©s contraires aux bonnes mĹ“urs sur TikTok et Instagram. Le document officiel fait Ă©tat de mesures visant Ă contrer la multiplication de contenus considĂ©rĂ©s comme « immoraux » sur ces plateformes, particulièrement ceux utilisant des « expressions » ou montrant des « postures indĂ©centes » susceptibles d’influencer nĂ©gativement le comportement des jeunes utilisateurs.
Les Tunisiens de l’Ă©tranger Ă©galement concernĂ©s
Selon le juge et professeur universitaire Farid Ben J’ha, ces mesures concerneraient Ă©galement les Tunisiens rĂ©sidant Ă l’Ă©tranger, prĂ©cisant que « tout Tunisien commettant un crime en dehors du territoire tunisien peut ĂŞtre poursuivi en Tunisie sur la base du principe de nationalitĂ©. »
Cette initiative marquerait une nouvelle Ă©tape dans le contrĂ´le des contenus publiĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux en Tunisie, reflĂ©tant la volontĂ© des autoritĂ©s de rĂ©guler plus strictement l’espace numĂ©rique national.
