La commission médicale de l’hôpital Charles Nicolle à Tunis réunis, ce mercredi 24 septembre, a publié un communiqué, suite à la grève administrative des agents de la santé, dans lequel elle affirme sa condamnation de « la grève qui a touché les honoraires de soin et a dilapidé l’argent public donnant le droit à un traitement gratuit dans l’institution publique ».
D’après la commission, l’institution connait actuellement un déficit budgétaire chronique et « l’hôpital public est en crise structurelle et financière qui menace son existence ». La commission appelle les syndicats et l’UGTT à revoir leur décision, voire y renoncer, puisqu’ils s’attaquent, avant tout, aux intérêts du citoyen tunisien et des institutions publiques.
Cette grève a pour conséquence des « pertes de 500 mille dinars par jour minimum”, estime l’attaché de presse du ministère de la Santé Chokri Nafti.