Les retraités se préparent à la journée de colère, qui doit avoir lieu mercredi 14 février à l’avenue Habib Bourguiba de Tunis, pour réclamer l’augmentation de leurs pensions.
Il s’agit des retraités du secteur privé, qui, selon le secrétaire général de la Fédération générale des retraités, Abdelkader Nasri, vivent dans la précarité et la pauvreté.
La Fédération générale des retraités exhorte d’ailleurs le gouvernement tunisien à prendre des mesures décisives sur plusieurs fronts, en particulier celui des augmentations, concernant cette catégorie de retraités.
Aujourd’hui, Abdelkader Nasri a révélé, sur les ondes de Jawhara fm, que 500.000 retraités sur un total de 1,2 million perçoivent une pension inférieure au salaire minimum garanti. Il a également plaidé pour un ajustement des pensions de 800.000 retraités du secteur privé et appelé à la fixation d’une pension minimale.
Tout en déplorant l’inaction et la politique de la sourde-oreille du gouvernement par rapport à leurs demandes d’ajuster les pensions, la Fédération revendique également l’abrogation de la loi n°43 de 2007 relative aux retraités, conformément à la décision temporaire du Président de la République dans la circulaire n°43 de 2007 relative aux retraités, qui prévoit l’arrêt de la déduction.
Envrion 700 mille retraités du secteur privé attendent toujours le versement de leurs droits alors que ceux de la fonction publique et le secteur public ont bénéfcié d’une augmentation d’environ 6%.
Les retraités du secteur privé observeront une journée de colère, le mercredi 14 février à l’avenue Habib Bourguiba de Tunis, pour réclamer l’augmentation de leur pensions.