Le nombre de mouvements de protestation a diminué entre janvier et février derniers de 256, et a atteint 962 en février 2022, contre 1 218 mouvements au cours du mois de janvier.
Selon les données du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), cette baisse est due à plusieurs raisons, dont la plus importante est la perte de confiance des citoyens dans l’État en rapport à la réponse aux revendications, ce qui explique que la majorité de ces protestations sont anarchiques.
Le gouvernorat de Gafsa a conservé la première place en termes de nombre de manifestations, avec 225 protestations, suivi des gouvernorats de Kairouan et de Médenine avec 84 protestations, puis du gouvernorat de Gabès avec 82 protestations.
Les revendications sociales sont premières avec un taux de 53 %, suivies des revendications administratives (27 %) et des revendications économiques (18 %).