On présente toujours les énergies renouvelables comme principal potentiel de la Tunisie. Or, le cadre juridique mis en place pour encourager les investissements dans ce secteur sont à la traine.
C’est dans ce contexte que des accords de principe des projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque à des fins d’autoconsommation raccordés sur le réseau moyenne tension pour ont été accordés à 15 investisseurs, selon l’arrêté du département des Energies du 21 décembre 2020 et publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) le 19 janvier 2021.
L’article 2 de l’arrêté stipule que le plafond de vente des excédents d’électricité produite à partir des énergies renouvelables à des fins d’autoconsommation est fixé à 30%.
Au cas où le taux de l’excédent dépasse cette limite, la société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) procède à la facturation des quantités excédentaires pendant l’année suivante et ce conformément aux dispositions de l’article 13 du décret gouvernemental n° 2016-1123 du 24 août 2016 fixant les conditions et les modalités de réalisation des projets de production et de vente d’électricité à partir des énergies renouvelables.
L’arrêté a, en outre, indiqué que cet accord ne dispense pas de l’obtention des autorisations administratives requises prévues par la législation et la réglementation en vigueur et ce conformément aux dispositions de l’article 46 du décret gouvernemental n° 2016-1123 du 24 août 2016, rapporte l’agence TAP.
La Tunisie compte attirer 2 milliards de dollars d’investissements étrangers dans des projets éoliens et solaires au cours des trois prochaines années.
L’ancien ministère de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises avait déclaré que ces projets visent à atteindre une capacité de production supplémentaire de 1900 MW d’ici 2022, représentant ainsi près de 22% de la capacité d’énergie renouvelable en Tunisie.
