Le président américain Donald Trump a récemment organisé un dîner d’iftar à la Maison-Blanche pour célébrer le mois sacré du Ramadan.
Cet événement a eu lieu le 27 mars 2025 et a réuni des représentants de la communauté musulmane américaine ainsi que des membres du corps diplomatique arabe et musulman accrédités à Washington.
Lors de ce dîner, le président Trump a exprimé sa gratitude envers les musulmans américains pour leur soutien lors de l’élection présidentielle de 2024.
En effet, le président Donald Trump a notamment remercié les maires de Hamtramck et de Dearborn Heights, Amer Ghalib et Bill Bazzi, pour leur soutien lors de l’élection présidentielle de 2024. Il a également annoncé leur nomination en tant qu’ambassadeurs respectivement au Koweït et en Tunisie, « deux grands pays » selon ses dires.
Cependant, Trump a surtout évoqué les efforts de son administration pour instaurer une paix durable au Moyen-Orient, en s’appuyant sur les Accords d’Abraham. Ces nominations ne sont pas, donc, simplement des gestes symboliques : elles s’inscrivent dans un cadre stratégique qui pourrait être lié à la volonté de Trump de renforcer et d’élargir l’impact des Accords d’Abraham dans les pays arabes.
Les Accords d’Abraham, qui ont permis des normalisations diplomatiques entre Israël et plusieurs pays arabes, ont été un pilier de la politique étrangère de Trump au Moyen-Orient.
Avec ces nominations, Trump pourrait chercher à capitaliser sur ces stratégies pour favoriser des relations diplomatiques plus profondes, non seulement avec les pays concernés par les Accords d’Abraham, mais aussi avec des nations comme la Tunisie, qui occupe une position clé en Afrique du Nord.