Le port de Radès fait face à de nombreux problèmes structurels dont notamment la lenteur au niveau du traitement des conteneurs. Cette situation commence à inquiéter des pays étrangers au vu des grandes pertes accusées.
L’ambassadeur japonais en Tunisie Shinsuke Shimizu est le dernier à alerter contre un tel problème. Dans une interview accordée à La Presse, il affirme que cette situation cause des pertes considérables aux entreprises japonaises.
« Le problème le plus crucial, ce sont les conditions du port de Radès. Normalement, un port de cette taille traite une vingtaine de conteneurs par heure, sauf qu’il ne fait que deux seulement. Cela impacte les échanges commerciaux, et accuse de grandes pertes aux entreprises japonaises et aux différentes autres entreprises », a-t-il expliqué.
Laissant savoir que les Etats-Unis et les Japon sont prêts à moderniser ce port, à conditions qu’il soit géré par le secteur privé.
« Le Japon était prêt à contribuer à la construction de nouveaux quais au port de Radès, un projet qu’avaient suggéré les Etats-Unis à condition que ce port soit géré par le secteur privé », a-t-il ajouté.
Le ministère du Transport et de la Logistique a décidé de finaliser l’application relative à la « liasse du transport », mise en exploitation au Port de Radès, fin octobre dernier.
Le ministère a également décidé de rendre obligatoire la « liasse du transport » au Port de Radès, à partir de début 2022, afin d’y numériser toutes les interactions.
Un plan d’action visant la généralisation de la liasse du transport à tous les ports de la Tunisie en prenant en considération les spécificités de chaque port, va être aussi élaboré à partir de début 2022.