En réaction à la conférence de presse de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), l’Union des magistrats administratifs (UMA/syndicat) a publié, hier, un communiqué dénonçant les propos tenus par la présidente de l’AMT, Raoudha Karafli.
L’UMA a dénoncé et condamné, «fermement», les accusations portées à l’encontre du juge administratif Ahmed Souab, lesquelles accusations constituent «un dangereux nivellement vers le bas» et «une bassesse morale qui ne surprend pas».
L’Union a rappelé, par ailleurs, que le changement opéré à la tête du Tribunal administratif était dicté par la situation tendue prévalant au sein de cette institution et répond aux revendications minimales, vu les textes en vigueur.
L’UMA a affirmé, également, que les propos tenus lors de la conférence de presse de l’AMT sont «destinés à tromper l’opinion publique» et dénotent «une ignorance manifeste» de l’interprétation des textes juridiques, et ce, dans des «buts personnels» et sans liens avec «la défense de l’indépendance de la justice et du bon fonctionnement des institutions de l’Etat».
Dans un dernier point, le syndicat a indiqué qu’il «s’attache à l’accélération nécessaire» de l’élaboration d’un nouveau statut pour les juges en application de la Constitution.