Le leader du mouvement Ennahda, Noureddine Bhiri a adressé un message aux présidents de la République et du gouvernement et aux ministres de la Justice et de l’Intérieur au sujet du sit-in organisé par le parti destourien libre (PDL) devant le siège de l’Union internationale des savants musulmans (UISM).
« Qu’est ce que vous attendez pour faire imposer la loi ? », s’est-il demandé dans un long post publié sur son compte Facebook.
#رسالة إلى السيدين رئيسي الجمهورية والحكومة والسيدين وزيري العدل والداخلية : ماذا تنتظرون لفرض علوية القانون؟
كل التضامن…
Posted by Noureddine BHIRI نور الدين البحيري on Thursday, 19 November 2020
Dans le même contexte, Bhiri a exprimé sa solidarité avec le bureau de l’UISM soulignant qu’à travers son sit-in, la présidente du PDL, Abir Moussi, continue de violer la loi, notamment après avoir perdu son procès devant le tribunal.
« Abir Moussi et son gang sont au-dessus de l’État, au-dessus de la loi et au-dessus du pouvoir judiciaire », a-t-il écrit.
Il a estimé que la fermeture du siège de cette organisation, et le blocage de ses activités sont un crime non pas contre l’union qui, selon lui, est active légalement, et ses cadres uniquement, mais contre la Tunisie, sa sécurité et sa réputation aux niveaux régional et international.
Mardi, le bureau de l’Union internationale des savants musulmans à Tunis a décidé de porter plainte contre la députée et présidente du parti destourien libre.
Pour sa part, Moussi avait annoncé une série de mouvements de protestation qui ont commencé par un sit-in ouvert tenu depuis le lundi 16 novembre 2020 devant le bureau de l’Union internationale des savants musulmans.
Ces protestations viennent en réponse au tribunal de première instance de Tunis 1, qui avait rejeté le procès intenté par le parti pour suspendre les activités de l’UISM en Tunisie.
L’affaire ne s’arrête pas là ! Moussi a promis des protestations qui seront organisées par le PDL partout dans le monde devant les sièges des ambassades de Tunisie et des organisations de défense des droits de l’Homme.