Le 23 septembre 2025, la députée Sirine Marrabet a publié sur sa page Facebook un questionnement écrit au ministre des Affaires sociales concernant le non-respect, par plusieurs institutions publiques et entreprises privées, du cadre légal interdisant la sous-traitance et régissant la régularisation des travailleurs.
Selon Marrabet, cette démarche fait suite à de nombreuses plaintes reçues de salariés dénonçant le défaut de titularisation et d’intégration dans ces structures, malgré la législation en vigueur.
Les institutions et entreprises concernées
La députée a nommé explicitement une liste d’entités où la pratique de la sous-traitance abusive persiste :
- Secteur public : ETAP, Poste tunisienne, Tunisair, Office des céréales, Office des terres domaniales, Office national de l’assainissement.
- Secteur privé pétrolier : TPS (Tyna Petroleum Services, Sfax), APO (Amilcar Petroleum Activities).
- Industries chimiques : Groupe Chimique Tunisien à Skhira, Société Chimique de Gabès.
- Entreprises de travaux publics : SOMATRA-GET.
- Autres secteurs : agences de formation touristique, entreprises de sous-traitance des municipalités.
- Autres structures citées : Carrefour, le complexe de santé de Jebel el Oust, l’Institut national pour les grandes exploitations agricoles de Bousalem à Jendouba, dossiers des retraités seniors.
Une action ciblée et pressante
Dans sa question écrite, Marrabet a demandé si le traitement de ces dossiers pouvait être accéléré et si les efforts pouvaient être coordonnés avec les ministères concernés afin de garantir le respect effectif de la loi.
En nommant publiquement les entreprises et institutions concernées, la députée cherche à exercer une pression maximale pour que la situation des travailleurs soit rapidement régularisée, soulignant sa détermination à faire appliquer la législation contre la sous-traitance abusive.
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